Pendant des générations, les femmes ont appris à s'excuser avant même d’oser exister pleinement.
Pardon d’être fatiguées.
Pardon de dire non.
Pardon d’avoir des limites.
Pardon d’avoir du désir.
Cette culpabilité, transmise subtilement par l’éducation, les rôles sociaux, les charges mentales et émotionnelles, finit souvent par s’imprimer dans le corps.
Dans les épaules, dans la gorge, dans le ventre.
Elle n’est pas “dans la tête”.
Elle est somatique, vécue physiquement.
Et elle a un impact direct sur l’énergie sexuelle, le désir et le rapport à la féminité.
Pourquoi la culpabilité s’installe dans le corps
La culpabilité féminine est profondément liée aux attentes sociales invisibles :
– être disponible pour tout le monde
– anticiper les besoins des autres
– ne pas déranger
– tout gérer sans faiblir
– être une bonne mère, une bonne partenaire, une bonne travailleuse
– et rester « douce », « calme », « sage »
Ces injonctions activent le système nerveux en mode alerte, même lorsqu’il n’y a aucun danger réel.
Conséquences :
👉 souffle court
👉 tension dans la nuque et la poitrine
👉 ventre contracté
👉 difficulté à ressentir son corps
👉 érosion du désir
Ce n’est pas un manque de volonté.
C’est une réponse biologique et émotionnelle à une surcharge devenue normale.
Le ventre, premier terrain de la culpabilité
De nombreuses femmes témoignent de cette sensation :
un ventre fermé, serré, comme retenu.
Le ventre est le centre du féminin :
– lieu du souffle
– lieu des émotions
– lieu de la créativité
– lieu du désir
– et, dans les traditions taoïstes, premier réservoir d’énergie vitale (le Dan Tian inférieur)
Quand la culpabilité s’y dépose, le corps se met en mode “survie” :
on se coupe de l’intuition, du plaisir, de la fluidité.
Ce n’est pas un choix.
C’est une protection.
Tomber l’armure : cela commence par un geste simple
Revenir dans le corps, c’est déjà relâcher la culpabilité.
Pas en cherchant à “être une autre femme”,
mais en se laissant sentir ce qui est là.
Commencer par :
– poser les mains sur le cœur ou le ventre
– respirer plus lentement
– écouter ce qui se passe sans juger
– reconnaître ce qu’on porte depuis longtemps
– se donner la permission d’avoir des limites
– accueillir ses besoins sans s’excuser
Chaque fois que la femme revient à elle-même,
l’armure se fissure un peu plus.
Son souffle retrouve de l’espace.
Son désir revient comme un frémissement discret — mais bien vivant.
Un voyage de 21 jours pour réveiller ton féminin
Pour accompagner ce retour au souffle, au ventre et au désir, j’ai créé un chemin sur 21 jours : une exploration douce, quotidienne, pour réapprendre à écouter son corps et laisser le plaisir se réveiller.
Ce voyage commencera le 1er février, pour celles qui sentent que c’est leur moment.
Tu en sauras plus bientôt...
Vous souhaitant une agréable visite, si vous avez besoin d'un complément d'information concernant votre thérapeute à Auray : prenez contact dès à présent.