Retrouver le souffle du ventre

Tao Femme, respiration, Auray, Marie-Pierre Ferland
12-11-2025

Il était une fois une femme qui respirait pour tenir.
Pour s’occuper, pour donner, pour ne pas tomber.
Et dans sa poitrine, le souffle s’était fait court.

Sous la surface, dans son ventre, vivaient mille histoires :
les naissances, les séparations, les attentes, les “sois forte”.
Alors son corps s’est mis à retenir.
Sa respiration. Son désir. Sa voix.

Et si tout commençait par un souffle ?
Celui qu’on prend pour sentir.
Pour se rappeler que notre ventre est vivant.
Qu’il peut redevenir un lieu de plaisir, de repos, de création.

Aujourd’hui, je t’invite à t’arrêter.
Pose ta main sur ton ventre. Inspire lentement.
Et demande-toi :
👉 Est-ce que je laisse mon ventre respirer ?

Et si tout commençait par un souffle ?

Respirer par le ventre, ce n’est pas “juste une technique de relaxation”.
C’est une manière de rappeler l’âme dans le corps.
Les physiologistes le confirment : quand on respire lentement, profondément, c’est le nerf vague — ce grand chemin de paix intérieure — qui s’éveille. Il relie le cœur, le ventre, les organes sexuels… et il murmure au corps : tu peux relâcher, tu es en sécurité.

Les sages taoïstes l’avaient compris depuis des millénaires : le souffle du ventre est le souffle de la vie.
C’est lui qui nourrit la créativité, la sensualité, la présence.
C’est lui qui, peu à peu, rouvre la porte de la yoni — cette matrice vivante qui sent, aime, pulse et crée.


Pourquoi tant de femmes ont le souffle coupé

Dans nos sociétés où tout va vite, le féminin est souvent en apnée.
Les journées s’enchaînent, les rôles se superposent : mère, amante, professionnelle, fille, amie.
Et dans ce tissage, beaucoup se perdent entre le “je donne” et le “je m’oublie”.

Des études récentes montrent que la plupart des femmes respirent principalement par le haut du corps.
Le diaphragme se fige sous la tension, le bassin se crispe, et c’est tout le cycle de plaisir et de vitalité qui s’appauvrit.
La médecine appelle cela “hyperventilation chronique”, mais derrière ces mots, il y a surtout une histoire de charge mentale, de fatigue, de manque d’espace pour soi.


Retrouver le souffle, c’est reprendre sa place

Quand tu ramènes ton souffle dans le ventre, tu dis au monde :

“Je reviens. Dans mon centre. Dans ma terre.”

C’est un acte de réconciliation.
Chaque respiration lente, profonde, invite ton système nerveux à redescendre vers le calme.
Et dans ce calme, quelque chose recommence à fleurir : le désir, la curiosité, la tendresse.

Peu à peu, les tensions se dénouent, le ventre s’assouplit, le bassin retrouve sa chaleur.
Tu ne fais pas “un exercice”.
Tu rappelles ton corps à la vie.


Pratique douce — Le souffle du ventre

Ferme les yeux.
Pose une main sur ton cœur, l’autre sur ton bas-ventre.
Inspire lentement par le nez, comme si tu voulais caresser ton ventre de l’intérieur.
Expire longuement par la bouche, comme un soupir.
Fais-le trois fois.

Observe : ton ventre bouge-t-il ? ton bassin se détend-il un peu ?
Ne cherche pas à bien faire — cherche à sentir.

Ce souffle-là, tu peux l’offrir à ta Yoni chaque matin.
Comme une fleur qu’on arrose.
Sans attente. Juste pour la beauté du geste.

Puis amène un sourire sur tes lèvres et observe ce que cela change en toi, dans ton coeur, ta Yoni.

Ce sourire est une des pratiques essentielles en TAO.


Pour aller plus loin — le Défi des 21 jours

Le 18 janvier, nous ouvrirons ensemble un espace de reconnexion à notre Yoni :
21 jours de respiration, de mouvements doux, d’audios nocturnes pour délier le ventre et réveiller la femme sensuelle, intuitive et vivante que tu es.

Ce sera un voyage taoïste, concret, incarné — un chemin entre souffle et sacré.
Un cadeau à t’offrir, ou à te faire offrir, pour débuter l’année en revenant à ta source.

Tu pourras t'inscrire et voir le programme à partir du 20 novembre.

Vous souhaitant une agréable visite, si vous avez besoin d'un complément d'information concernant votre Thérapeute somato-émotionnelle à Auray prenez contact dès à présent.